Georges Bataille
"Je n'avais pas à craindre de mourir mais de n'avoir plus le coeur à vivre, du moins de la seule vie qui m'importât. Je n'avais plus devant moi que le lit de douleur de mon frère : il gémissait, il criait, mais ne parlait plus, et toutes choses, à l'approche de la mort, étaient vide de sens. Le mal au coeur et la fatigue consécutive à l'insomnie ajoutaient à ce sentiment une puissance à le dominer. Mon frère ne m'avait parlé que pour mettre fin à la possibilité de me parler."
Georges Bataille
Artiste, écrivain (1897 - 1962)
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